Avent

LE TEMPS DE L’AVENT
PREPARATION A NOËL
C’est mal parti. «Conduisez-vous honnêtement, sans ripailles, sans orgie » (Lecture du 1er dim. de l’avent) : le temps des fêtes va commencer.. St Eloi, Ste Barbe, St Nicolas, et puis la fête de Noël.. Tant d’occasions pour faire ripaille.. Bien des occasions aussi pour les procès, les amendes, et malheureusement aussi bien des accidents qui à cause de l’ivresse, de la boisson ou du volant vont endeuiller tant de familles, ou handicaper tant de vies.
Nous allons entamer un nouveau cycle, revivre un par un tous les événements de la venue du Sauveur 4 semaines, 4 dimanches de l’avent, de l'avenue qui nous fera entrer dans la grande fête de Noël. C’est le début aussi de toute une année liturgique qui nous fera revivre tous les mystères du Seigneur, et le 1er dimanche de l’avent nous relie à la fête du Christ, la fête du dernier dimanche de l’année liturgique, du Christ Roi de l’univers, à l’annonce du retour du Christ à la fin des temps.
St Paul a une parole qui résume toute notre vie chrétienne ; Préparez vous à son retour, sans ripailles etc.. revêtez le Seigneur Jésus.
Cette formule nous la retrouvons tout au début de notre vie chrétienne, à notre baptême : le prêtre dit sur l’enfant qui vient d’être baptisé : « Tu as revêtu le Christ, c’est pourquoi tu portes ce vêtement blanc, signe de résurrection. » Notre habit de fête, notre habit de solennité, notre uniforme pourrait-on dire, c’est le Christ.
Alors quelles graves questions doivent surgir dans nos cœurs, en quelle mesure portons-nous vraiment le Christ en nous.
Je pense à la petite Jacinthe de Fatima qui était malade et proche de la mort et qui disait à sa cousine Lucie : après la messe, viens près de moi, pour que je puisse parler à Jésus. Et quand Lucie revenait après avoir communié, la petite Jacinthe mettait la tête sur la poitrine de Lucie, et son bonheur était immense : elle était ainsi proche de Jésus. Quelle foi dans cette petite fille, dont la sainteté est reconnue par l’Eglise.
L’enfant dont nous allons célébrer la naissance à Noël n’est plus un enfant, mais un homme qui a assumé pleinement sa mission, qui a donné sa vie, qui est mort sur la croix, qui est ressuscité et retourné vers le Père.
Mais il reste près de nous : nous invitant à être prêts. Un jour, on ne sait quand, le Seigneur frappera à notre porte : saurons-nous ouvrir cette porte, de nos cœurs, de nos vies ? Ou bien la sonnette est en panne ? Ou bien nous sommes devenus sourds ? Serons-nous prêts à la grande rencontre ?
En ce temps de l’avent l’Eglise, nous invite à être attentifs aux plus pauvres qui vivent chez nous, et à soutenir toutes les initiatives faites en notre diocèse, en notre pays, pour les aider. Soyons attentifs aux appels qui nous seront lancés.. n’oublions pas : c’est en accueillant celui qui est dans la difficulté, que nous nous préparerons réellement à accueillir le Christ, l’enfant de la crèche, l’enfant Jésus tel que nous le
vénérons en ce sanctuaire, mais aussi le ressuscité de Pâques, celui qui va juger les vivants et les morts, Serons-nous prêts à l’accueillir ?
Je crois qu’on ne peut que remercier tous ceux qui ouvrent leur cœur aux autres. Il est impossible de citer ici toutes les initiatives prises pour l’aide, pour que les gens, les jeunes en particulier puissent vivre dignement avec toute la beauté, la richesse de leur vie humaine. Mais le travail se fait, de tous côtés. Sans doute pourrait-on plus..
Le temps de l’avent est très court. Depuis plus de 4.000 ans disait la chanson.. on l’attendait.. Attendre c’est toujours pénible.. Attendre au guichet de la commune, attendre chez le médecin, attendre pour acheter de la nourriture, ou la recevoir comme on le voit dans certains pays en de longues files.. ou aussi comme on le voit sur les routes, lors de travaux…
Mais quand on attend le Messie, quand on attend le Sauveur.. n’est-ce pas la joie qui doit dominer nos cœurs ?